Regards étrangers...

Arrivée fraîchement à Paris, j’ai en tête des lieux prestigieux, le Panthéon, les Champs Elysées, la Tour Eiffel, mais j’ai également en tête des noms de traiteurs comme Le Nôtre, ou de pâtisseries-restaurants comme La Durée. Tentée par ce chic à la française, je me rends sur les Champs afin de goûter aux fameux macarons La Durée. Pas les gros macarons qui vous font l’effet d’un repas copieux, mais les petits. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris dans ce lieu chic et plein de charmes tous les arômes auxquels étaient parfumés les macarons. Il y en avait de toutes les couleurs, du violet au rose pastel, du rouge vif au noir café. Je choisis deux petits macarons, l’un au beurre salé, l’autre à la violette et m’installais tranquillement afin de les savourer. Quelle sensation exquise ! Quel goût délicieux ! Je suis désormais parisienne, en ayant goûté aux fameux macarons La Durée.

Ce qu’il y a de génial à Paris, c’est que l’on peut voyager à l’autre bout du monde avec un simple ticket de métro.

Passez dans le 13^ème voir le quartier Chinois, ses commerces, et vous ne vous sentirez plus en France.

Allez faire un tour rue du Faubourg Saint-Denis ou du passage Brady, les mille et unes couleurs de l’Inde, entre saris et épices, jailliront dans vos yeux, et les senteurs des thalis et autres douceurs vous feront partir à plusieurs milliers de kilomètres.

Mais il n’y a pas que ces quartiers, il y en a tant d’autres : Barbès pour son marché plein d’échanges et de négociations, le quartier de Saint Paul pour ses fallafels, et j’en passe.

Alors pourquoi partir si loin alors que Paris vous offre tant de diversité ?

Après cette longue absence, je me remets dans l'écriture de petites historiettes étonnantes, qui prêtent à faire sourire, qui égaient les jours sombres.

Me voici de retour!

A bord du train indien, drôle de vision quand, observant le paysage, nous sommes surpris par un grand nombre d'enfants qui, ayant chaque pied sur un pilier, font leurs besoins tous ensemble face au train.

Que ce soit à Varanasi ou Agra, le systeme de conduite est le même: pas de feux, pas vraiment de separation entre les voies c'est au premier qui s impose a qui la place sera attribuée. Le klaxon est en Inde comme un nouveau mode de langage: il ne s'accompagne que rarement d'agressivité et recouvre tout un monde de significations. Il peut tout autant signifier "attention, je passe", que "poussez vous, décallez vous", ou encore "attention j'arrive". Pas besoin de feux, de passages piétons, les klaxons régulent et régissent la circulation d'une main de maître. Ils se parlent, communiquent entre eux, créant ainsi un incessant concert de coups de klaxons plus ou moins accentués. Les types mêmes de klaxons diffèrent: il y a ceux des voitures, peu nombreuses, ceux des rickshaws et autorickshaws surtout et ceux des motos. Tous ont un son différent et créent ainsi une symphonie tout à fait étonnante!

Petit garçon devant une boulangerie toulousaine:

"- je veux un pain au chocolat"

son père: - "non mon fils, ici on appelle cela une chocolatine, nous sommes en province"...

Grrr! Vive la chocolatine!

C'est avec grande surprise qu'un toulousain se fait insulter et pousser à cause du fait qu'il se trouve du côté gauche de l'escalatoir dans le métro de Paris. Car oui, à Paris, on est pressé et on nous le fait savoir. Colonne de droite pour les feignants, colonne de gauche pour les ultra pressés.

Bienvenue dans le chaos parisien (qui n'a pas que de mauvais côtés^^)